OEnone et Pâris. Dans un lieu retiré, aux pieds de rochers escarpés couverts d'une riche végétation, à l'ombre d'un buisson de roses, OEnone, presque nue, à demi couchée, le coude appuyé sur la roche, s'entretient avec le berger Pâris, son époux, qui, un chalumeau à la main, la tête couronnée de lierre, est assis près d'elle. La devineresse lui dévoile sans doute l'avenir qui l'attend, car elle semble chercher dans ses yeux l'effet de ses terribles révélations. Pour compléter sa composition et rappeler que la nymphe de l'Ida est dans les domaines de son père, Van der Werf a placé le euve Cébrène au second plan, dans un jour mystérieux dont l'opposition avec la brillante lumière qui éclaire son groupe principal est d'un effet des plus pittoresques.