La Charité romaine. La jeune Romaine vient de pénétrer dans la prison de son père condamné à mourir de faim. Ne pouvant trouver d'autre moyen de conserver ses jours, elle lui livre son sein découvert pour qu'il y puise avec la nourriture, l'espérance, cette grande consolatrice de l'infortuné. Le vieillard à genoux devant elle, s'est empressé d'y attacher ses lèvres desséchées par le supplice dont il éprouve déjà les tourments. S'il est vrai qu'une exécution consciencieuse, un sentiment délicieux, une grande finesse de tons, un dessin correct constituent un bon tableau, sans aucun doute celle attachante composition doit rencontrer de nombreux amateurs.