Une Tempête. Le site présente d'un côté le bel aspect d'une ville baignée sur le devant par les eaux d'un lac. Elle se montre en amphithéâtre à la base de hautes montagnes; de l'autre côté, sur des collines rocailleuses d'où jaillit une cascade, s'élèvent de grands arbres qui laissent à droite une petite échappée de vue sur un étroit horizon. Le ciel est couvert de sombres nuages, le vent souflle avec violence, les éclairs brillent, la foudre éclate. Les arbres agités avec force ploient eu tous sens; l'un, d'eux atteint par la foudre se brise avec fracas. Les voyageurs fuient avec rapidité; l'un, de toute la vitesse de son cheval lancé au galop; les autres, en accélérant leur: marche du mieux qu'ils peuvent. Ceux-ci chassent devant eux leurs troupeaux effrayés; ceux-là poussent à la roue un chariot embarrassé, tandis qu'en avant un guide excite les chevaux et les aide en les tirant par la bride. Une barque montée par plusieurs personnes s'efforce d'atteindre la rive. Quelques-uns attardés, deux pèlerins, une femme et deux autres hommes, sont venus chercher un abri sous les branches touffues d' un arbre élevé que l' orage tourmente d' une manière horrible: aussi les pèlerins prient, la femme lève les mains au ciel, un quatrième est renversé le visage contre terre, le dernier veut s'enfuir. T. H. 2 p. 1 p. 2 l. - L. 3 p. 1 p.