Jésus-Christ portant sa croix. Déjà affaibli par la longue série de ses souffrances, notre divin Sauveur vient de succomber sous le fardeau qui l'accable. Sa main gauche, qui cherche péniblement à s'appuyer sur une grosse pierre, indique, autant que ses traits abattus, le profond accablement de son âme. En ce moment, sa mère s'approche pour le consoler: le visage de celle-ci exprime, avec la douleur la plus profonde, le sentiment d'une résignation sublime à la volonté de Dieu. La gravure que F. Poilly à donnée d'après cette composition ne laissait aucun doute au Cardinal qu'elle ne f-t réellement d'Annibal Carrache. L'expression forte et pénétrante des figures, le grand effet du tableau, devaient naturellement contribuer à entretenir cette pensée. Toutefois il se pourrait que ee ne f-t qu'une belle répétition faite dans l'école. T. H. 4 p. 3 p. - L. 3 p. 2 p.